Violon

violon
Est-ce parce que son chant se rapproche de la voix humaine? Est-ce parce qu’il a une « âme » ? Toujours est-il que cet instrument sait depuis l’origine des temps, provoquer, amplifier, soutenir les sentiments les plus divers. Le violon peut nous faire frissonner, taper du pied. Avec lui vous pouvez pleurer, rire, danser sur tous les continents, avec tous les styles musicaux. Quand il se développe au XVIe siècle en Italie, il accompagne les opéras. Il devient populaire en France grâce à Lully, vers 1660, et invite à la danse. Mais on le trouve aussi dans toutes les cultures, tous les folklores. Le violon sait se jouer dans les styles baroque, indien, tzigane, irlandais, yiddish, manouche, jazz…

Sa sonorité relève d’un mystère qui ne sera jamais élucidé. Merveille de l’art du sculpteur sur bois. Soixante dix pièces d’érable, sapin, ébène, poirier et autres essences… taillées et collées. Un chevalet, quatre cordes et deux pièces essentielles, l’âme (ce petit cylindre qui transmet les vibrations des cordes frottées par l’archet au fond de l’instrument) et la barre d’harmonie qui va permettre de répartir ces vibrations.

 

Le répertoire du violon est très étendu. Cet instrument tient une place importante dans les orchestres. Tous les grands compositeurs, de tous les temps, ont écrit des oeuvres majeures pour le violon. Ainsi se côtoient: Bach, Mozart, Beethoven, Vivaldi, Monteverdi, Brahms, Messiaen…. Il faudrait les citer tous. Tout le monde connaît aussi les noms de quelques interprètes très célèbres: Yehudi Menuhin, Renaud Capuçon, Nigel Kennedy, Stephane Grappelli… D’autres violonistes les rejoindront. Et parmi eux, on trouvera peut-être des élèves de Thouaré-Mélodie!