L’instrument date de la préhistoire. Et c’est dans une grande famille qu’est née la flûte traversière. Toutefois, après ses petits frères, le fifre et le piccolo, la flûte moderne n’a vu le jour qu’en 1847 à Munich.
Son nom vient de la façon dont on la tient : de travers, c’est-à-dire sur la droite et horizontalement… Pour en jouer il faut envoyer un filet d’air sur le biseau du trou de l’embouchure. Le jeu de la flûte comprend de nombreuses subtilités. En pinçant plus ou moins les lèvres on obtient des sons aigus ou graves. Des clés servent à boucher les trous pour former les notes.
Les flûtes traversières sont fabriquées en maillechort (alliage de cuivre, nickel, zinc). Les professionnels préfèrent les flûtes en alliage d’argent ou en argent massif, voire en or !
Les plus grands compositeurs proposent des œuvres pour ou avec flûte. Bach, Mozart avec évidemment « La Flûte Enchantée »! Mais il y a aussi Schubert, Vivaldi, Telemann, Ravel et tant d’autres. A découvrir aussi, des œuvres d’avant-garde de Francis Poulenc et John Cage.
Parmi les interprètes, le nom de Jean Pierre Rampal s’impose. Côté jazz, la flûte a mis du temps à trouver sa place en raison de sa faible puissance sonore. De nos jours, de nombreux jazzmen se consacrent à la flûte. A écouter : le cubain Orlando Maraca Valle et le suisse Mathieu Schneider du groupe Inside Out dont le jeu est axé sur le style « groove » qui veut dire souple et relâché !