Accordéon

Longtemps relégué dans le registre populaire, l’accordéon a acquis aujourd’hui ses lettres de noblesse. Enseigné au conservatoire, il trouve sa place dans le répertoire classique, dans la musique contemporaine comme dans la variété et le jazz.
« Piano du pauvre », « piano à bretelle », » boite à frisson », « branle-poumons »… ses surnoms sont innombrables et c’est la preuve de la sympathie d’un public nombreux.
Porté par des artistes connus comme André Verchuren, Aimable, Yvette Horner, Marcel Azzola, Maurice Larcange, l’accordéon est le roi du bal musette et des chansons d’avant guerre. Mais on connaît aussi de nos jours, Astor Piazzola (tango), Ricard Galliano (jazz) ou Yann Tiersen (chanson) dont le succès est très grand auprès de jeunes publics.
Pour simplifier, disons qu’il existe deux sortes d’accordéons : le chromatique et le diatonique. Pour le chromatique, la note est identique si on tire ou on pousse le soufflet.
Avec le diatonique une touche produit deux sons différents, l’instrument est « bi-sonore ». Il est souvent utilisé comme instrument d’accompagnement.