Dans un orchestre, le pupitre des percussions est celui qui pourrait rassembler le plus d’instruments. On en compte plus d’une soixantaine pour accompagner, rythmer tous les genres musicaux. Tous très différents. Des petits et des grands. Quoi de commun entre un triangle, des castagnettes, une batterie avec sa grosse caisse, ses cymbales « charleston » ou « suspendues », sa caisse claire ou des cloches, des vibraphones, des maracas …des toms-toms et autres washboards (planches à laver). En plus des membranes (tambours), il existe des « percus » en métal et en bois. Pour obtenir les vibrations, on utilise ses mains et aussi des baguettes et des mailloches. Ainsi, le percussionniste soutient le rythme- c’est un vrai chef d’orchestre- mais il souligne aussi les mélodies avec des sonorités vibrantes, ronflantes, moelleuses, sifflantes ou tintantes. Parfois même les sons imitent le tonnerre, la pluie ou le vent. Les percussions donnent de la couleur et du relief à des musiques de tous les pays et de tous les temps.